Énergie NB offre un stage en cybersécurité à un diplômé du secondaire
février 12 2019, 10:44
À l’ère numérique, l’importance de la cybersécurité est à son plus haut niveau. Les entreprises doivent constamment s'adapter à l'évolution des technologies afin de se protéger contre les cybermenaces. Pour cette raison, les experts en cybersécurité sont de plus en plus sollicités.
Des études montrent qu’à l’échelle mondiale, il y aura une pénurie d’environ trois millions d’experts en cybersécurité d’ici 2021. Selon l’Association des professionnels de la vérification et du contrôle des systèmes d'information (ISACA), il faudra plus de 15 000 nouveaux experts en cybersécurité au Canada d’ici 2023.
En réponse à la demande croissante, Énergie NB a pris l’initiative de créer un programme de stages en cybersécurité à l'intention des récents diplômés du secondaire intéressés par le domaine de la technologie numérique. Le programme de stages a pour objectif de susciter l'intérêt et l'expertise en matière de cybersécurité au Nouveau-Brunswick, tout en offrant aux stagiaires une formation et une expérience de travail enrichissante.
En juin 2018, Énergie NB a accueilli son premier stagiaire en cybersécurité, Paul Rosal. Après avoir suivi une formation sur les bases de la cybersécurité, Paul a commencé à travailler avec l’équipe de cybersécurité d’Énergie NB.
« C’est une expérience exceptionnelle », a déclaré Rosal. « Apprendre les bases de la cybersécurité dans un milieu de travail rempli de travailleurs extrêmement expérimentés semble surréaliste. Participer aux discussions et aux projets d’équipe vous donne l’impression que vous avez la parole et une responsabilité vis-à-vis de l’équipe pour laquelle vous travaillez », at-il ajouté.
Énergie NB est l’une des rares entreprises de services publics à offrir ce type de programme. Jamie Rees, responsable de la sécurité de l’information d’Énergie NB, a eu l’idée de lancer le programme. Rees a reconnu l'intérêt d'intéresser de plus en plus de jeunes à la cybersécurité alors que les possibilités dans ce domaine ne cessent d'augmenter.
« Il y en a beaucoup à apprendre alors qu'Énergie NB continue à numériser et à moderniser le réseau électrique », a déclaré Rees. « Paul a commencé son stage par une formation auprès des professionnels de Knowledge Park dans le cadre du partenariat entre Énergie NB et Siemens. Il participe aux réunions pour faire connaissance avec les gens et se familiariser avec la culture d'entreprise. Il travaille sur des projets indépendants et voit de première main comment les décisions de conception de la sécurité sont prises et quels sont les éléments autres que la sécurité absolue qui entrent en jeu.»
Le renforcement des compétences dans le domaine de la cybersécurité est très important dans le secteur des services publics, car la technologie continue d’évoluer, ce qui signifie que la gestion de la cybersécurité doit également évoluer et s'adapter.
« Accepter ce stage au lieu d'aller directement à l'université après le secondaire a été une décision importante, mais ce n'est pas tous les jours qu'un diplômé de 17 ans a la possibilité de travailler pour une grande entreprise hautement respectée », a déclaré Rosal. « Je crois que les étudiants qui obtiennent leur diplôme d'études secondaires et souhaitent intégrer le monde de la technologie numérique devraient considérer ce stage comme un moyen d’études postsecondaires et d’expérience professionnelle, car il leur donne vraiment le meilleur des deux.
Comment fonctionnent les centrales hydroélectriques au fil de l'eau pendant la crue printanière
mai 1 2018, 13:41
Les installations hydroélectriques d’Énergie NB sont situées sur le réseau hydrographique de la rivière Saint-Jean. Ce sont des installations « au fil de l’eau » avec une faible capacité de stockage. Le stockage de l’eau est mesuré en heures, contrairement aux installations plus grandes comme Churchill Falls au Labrador qui peut stocker de l’eau pendant des mois. L’eau en amont du barrage est stockée dans le bassin d’amont et doit être utilisée pour produire de l’électricité à ce moment-là et le surplus d’eau doit être évacué. En termes simples, l’eau qui s’écoule dans le bassin d’amont doit continuer son parcours et s’écouler dans la rivière.
Lorsque la centrale hydroélectrique de Mactaquac fonctionne au maximum de sa capacité, 80 000 pieds cubes d’eau par seconde s’écoulent dans ses turbines. L’eau de surplus doit passer à travers les évacuateurs. En 2018 , le débit de la rivière Saint-Jean à la centrale hydroélectrique de Mactaquac était d’environ 300 000 pieds cubes par seconde. Par conséquent, l’eau à la centrale hydroélectrique traverse les évacuateurs.
Lorsque le débit de la rivière est élevé et dépasse la capacité de production d’électricité de la centrale hydroélectrique, l’eau qui entre doit être évacuée immédiatement pour maintenir une pente adéquate dans le bassin d’amont afin de permettre à la rivière de s’écouler en aval.
Essentiellement, la rivière retourne à son état naturel lorsque le débit de la rivière est élevé. Afin de maintenir le débit naturel de la rivière et permettre à l’eau de traverser les installations en toute sécurité, Énergie NB doit suivre des lignes directrices très précises.
L’eau s’écoule naturellement sur une pente descendante. Lorsque le débit d’eau est élevé, nous devons assurer une pente adéquate sur la rivière ou le bassin d’amont afin de permettre à la rivière de reprendre son débit naturel. Pour ce faire, Énergie NB abaisse le niveau du bassin d’amont de Mactaquac afin de maintenir cette pente, permettant ainsi à la rivière de reprendre son débit naturel. Lorsque le débit de la rivière diminue, le niveau du bassin d’amont revient à son niveau normal.
Dans la partie inférieure du bassin fluvial de la rivière Saint-Jean, les chutes réversibles de Saint John créent une barrière naturelle dans le réseau hydrographique qui est essentiellement l’extrémité la plus étroite de l’entonnoir. Étant donné que le débit actuel de la rivière est supérieur à 300 000 pieds cubes par seconde, seulement environ la moitié de l’eau peut traverser les chutes à marée basse. Par conséquent, un effet de baignoire est créé dans la partie inférieure du bassin fluvial, ce qui fait que l’eau qui ne peut pas passer à travers les chutes s’accumule et provoque des inondations. Cette situation est aggravée par des débits élevés et soutenus, ce que le Nouveau-Brunswick subit actuellement.
Des chutes de neige supérieures à la moyenne dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick et dans le nord du Maine, jumelées à des précipitations, ont entraîné des débits élevés et soutenus.
Le personnel hautement qualifié d’Énergie NB travaille en étroite collaboration avec l’organisme Surveillance du fleuve, l’Organisation des mesures d’urgence du Nouveau-Brunswick et les communautés tout le long de la rivière durant ces événements.
Énergie NB observe et communique continuellement les conditions de la rivière et des centrales dans le but d’exploiter ses installations pour minimiser les répercussions sur le débit naturel de la rivière et met tout en œuvre pour assurer la sécurité de ses infrastructures et de la population.
Mactaquac et la crue printanière
avril 22 2015, 14:34
Suivant un hiver sans fin, les signes du printemps sont les bienvenus alors que nous rangeons nos pelles à neige pour une autre saison. Alors que les températures commencent à se réchauffer dans la province, c’est aussi le moment où les Néo-Brunswickois suivent de près la hausse des niveaux d'eau dans les rivières et dans certains cas, sont déjà aux prises avec des inondations.
Maintenant que la crue printanière est ici, Énergie NB est déjà au travail avec l’Organisation des mesures d'urgence du Nouveau-Brunswick et d'autres partenaires locaux afin d’effectuer la surveillance des glaces, de la neige, de l'accumulation des précipitations et des conditions météorologiques.
Comment ça marche
Énergie NB exploite six centrales hydroélectriques au fil de l'eau de la rivière à travers le Nouveau-Brunswick - la plus importante étant Mactaquac. Les installations au fil de l'eau ont recours au courant naturel d'une rivière. Pour produire de l'électricité, l'eau qui coule dans la centrale est acheminée vers les six turbines, fournissant l'énergie pour faire tourner les six générateurs. Les installations au fil de l'eau n’ont pas la capacité de rétention des eaux. Toute l'eau qui pénètre dans la centrale doit ressortir- en particulier lors de la crue printanière, quand les débits sont plus élevés que la normale.
Les centrales hydroélectriques fournissent de l'énergie à notre réseau pendant toute l'année, mais parfois pendant le dégel du printemps, le montant d'eau qui pénètre nos centrales est plus que ce que nous sommes en mesure de produire en matière d’électricité. Lorsque toutes les turbines fonctionnent à pleine capacité à la centrale, les opérateurs ouvrent les vannes de déversement afin de laisser sortir l'excès d'eau.
D’autre part, les embâcles peuvent retenir l'eau et entraver la glace de se déplacer librement en aval. Les embâcles ont été la cause de grandes inondations dans le passé ici, au Nouveau-Brunswick, comme celles à Perth-Andover, à Fredericton et à St. Georges.
Embâcles
Ces embâcles se produisent lorsque la glace dans la rivière se brise, colle ensemble et touche le fond de la rivière. Comme un iceberg dans l'océan, ce que nous voyons de la terre n’est que la pointe de l'embâcle dans la rivière. Une fois que la glace est bloquée, l’eau commence à s'accumuler et les niveaux s’élèvent le long du rivage. Certaines zones de la rivière sont plus susceptibles d'éprouver des embâcles que d'autres.
Voici quelques autres facteurs qui peuvent contribuer aux embâcles:
- Deux rivières qui se pénètrent, comme les rivières Tobique et Saint John
- Des éléments tels que les îles, les ponts bas, les jetées et les virages serrés peuvent réduire ou bloquer le mouvement des glaces
- De la glace plus épaisse dans le fleuve
- Les zones peu profondes de la rivière
De graves inondations ont lieu quand ces facteurs se combinent avec les éléments suivants:
- La vitesse et le volume de l'écoulement de la rivière
- La solidité de la glace
- La hauteur de la neige
- Les précipitations
- L’augmentation rapide des températures
Soyez prudents
Il est très important de rester à l'écart de l'eau et de la glace à proximité de ces centrales hydroélectriques au printemps. La glace peut sembler solide, mais cela peut être trompeur en raison du changement des flux d'eau. L’eau calme sur la rivière d’une centrale hydroélectrique peut rapidement se transformer en rapides avec des courants de fond.
Surveillez les signes d'avertissement, l’estacade, les bouées et les barrières autour des centrales hydroélectriques d'Énergie NB.
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