5 points à retenir de la conférence « Dynamiser l’efficacité énergétique »
mai 9 2019, 13:20
Que faut-il pour dynamiser l’efficacité énergétique? Pour le découvrir, nous avons rassemblé cette semaine des grands experts de la construction, de l’industrie, du marketing, et de l’efficacité dans le cadre de notre deuxième conférence annuelle Dynamiser l’efficacité énergétique.
Si vous n’avez pas eu la chance d’assister à la conférence cette année, nous avons noté des points à retenir des présentations de nos conférenciers pour votre parcours d’efficacité énergétique.
- « L’efficacité énergétique touche tous les secteurs de l’économie, » a dit Corey Diamond, directeur général de Efficacité énergétique Canada. Le secteur de l'efficacité est bien placé pour une avancée majeure en tant que créateur d'emplois et agent de changement. Selon lui, les quatre éléments clés pour que le secteur franchisse la prochaine étape consistent à aller au-delà du simple changement progressif, exploiter le capital du secteur privé, se diriger vers une «chaîne de valeur» plus complète de l'efficacité et mobiliser le message. L’efficacité énergétique est la ressource énergétique la plus abondante et la moins coûteuse au Canada.
- Comment peut-on effectuer la mise en marché des maisons éconergétiques? Selon Gunther Foerster de Progeny Modern Homes, nous devons mettre l’accent sur le facteur « cool », faire le calcul et justifier le coût d’une facture énergétique négligeable et d’une valeur immobilière plus élevée. Nous devons également faire appel au désir des propriétaires d’avoir une maison plus saine et plus confortable pour leur famille.
- Les immeubles commerciaux ont aussi besoin de mises à niveau! Les systèmes de bâtiment peuvent être très complexes, très techniques et nécessitent souvent une intégration entre systèmes. L'utilisation ou l'occupation d’un bâtiment peut changer. Et, à mesure que l'équipement vieillit, son rendement peut changer. Les problèmes de rendement peuvent être résolus en traitant les symptômes et plutôt que la cause. Luc Dugas de Maritech et Adam McMullin de la ville de Barrie nous ont démontré à quel point la mise à niveau des bâtiments offre d’énormes possibilités d’économies d’énergie, de réduction des coûts d’entretien. Elle favorise également la satisfaction et la rétention de locataires.
- L'énergie est le point de départ pour les municipalités afin qu’elles puissent atteindre leurs objectifs climatiques. Une communauté énergétique intègre harmonieusement les sources d'énergie locales, renouvelables et traditionnelles afin de répondre à ses besoins énergétiques de façon efficace, propre et abordable. C’est un lieu convoité où il est très agréable de vivre, de travailler, d’apprendre et de jouer. Votre communauté peut également devenir une communauté en exploitant l’efficacité énergétique, en intégrant les réseaux traditionnels, en tirant parti de possibilités d’énergie locale, et en intégrant l’utilisation de la terre. Eddie Oldfield de QUEST et Sara Mudge d’Énergie NB sont prêts à aider les communautés du Nouveau-Brunswick.
- Vous voulez réussir à vendre des services, des produits, de l’équipement ou des programmes dans le secteur de l’énergie? Mark Jewell est un expert du domaine qui apprend aux gens comment vendre l’énergie et l’efficacité. Selon lui, il faut formuler son offre en utilisant le jargon et les critères qui sont importants aux clients. Par exemple, une installation de production pourrait mettre l’accent sur le coût par unité et le temps d’arrêt plutôt que le temps d’exploitation, les incidents de santé et sécurité, ou le coût d’énergie par unité. Un propriétaire d’immeuble commercial se préoccupe surtout de la location par pieds carrés, le taux d’occupation, les dépenses d’exploitation, l’entretien, ou la valeur de l’actif. C’est avant tout une question de recherche et de parler la même langue que le client.
Si vous aimez ce que vous avez lu ici, vous pouvez vous inscrire pour les mises à jour de la conférence pour savoir quand vous pourrez vous procurer vos billets pour la prochaine conférence qui aura lieu les 12 et 13 mai 2020 à Saint John, au Nouveau-Brunswick. Si vous souhaitez participer à la prochaine conférence en tant que conférencier, veuillez communiquer avec nous au EESAdmin@nbpower.com.
Énergie NB - un chef de file en matière de réduction des émissions de carbone / Gaëtan Thomas
avril 22 2019, 10:32
En tant qu’amateur de course à pied, je sais à quel point il est difficile de s'entraîner pour une course. Imaginez-vous en tain de vous préparer pendant de nombreuses années pour courir un marathon. Vous vous exercez, vous adoptez une alimentation saine et vous faites preuve d'un engagement sans faille. Vous planifiez pour que tout se déroule bien.
Maintenant, imaginez que c’est le grand jour et que vous pouvez presque voir la ligne d’arrivée, puis quelqu'un décide de déplacer la ligne d’arrivée un peu plus loin.
C'est ainsi qu’Énergie NB voit la taxe sur le carbone. Laissez-moi vous expliquer…
En 2015, le Canada et 173 autres pays ont convenu de l'Accord de Paris lors de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. L'objectif? Une réduction de 30 pour cent des émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2030, par rapport aux niveaux de 2005.
En 2017, le Canada avait réduit ses émissions de quatre (4) pour cent par rapport aux niveaux de 2005, tandis que le Nouveau-Brunswick avait réduit ses émissions de 24 pour cent.
L’équipe d’Énergie NB est fière de faire sa part pour aider le Nouveau-Brunswick et le Canada à atteindre ses objectifs.
En 2017, Énergie NB avait déjà doublé l'objectif historique convenu par ces pays à Paris. Nous sommes parvenus à réaliser une réduction exceptionnelle de 68 pour cent par rapport aux niveaux de 2005.
Nous n’avons pas réalisé un tel exploit par chance. Cet exploit est le fruit d'un travail acharné et d'investissements prudents au nom des familles et des entreprises du Nouveau-Brunswick.
Notre actionnaire, le gouvernement du Nouveau-Brunswick, a également établi une norme de portefeuille renouvelable qui est l’une des normes les plus agressives et progressives au pays. Cette norme stipule qu’Énergie NB doit faire en sorte que 40 pour cent de l’énergie consommée par le Nouveau-Brunswick provienne de sources renouvelables d’ici 2020.
Énergie NB est sur la bonne voie pour atteindre cet objectif ambitieux.
Cette année, nous allons dépasser cet objectif. Environ 41 pour cent de notre production provient de sources renouvelables et 77 pour cent de notre production provient de sources sans émission de carbone au service des familles et des entreprises du Nouveau-Brunswick.
Pour atteindre ces objectifs, nous avons mis hors service des centrales alimentées aux combustibles fossiles. Nous avons prudemment investi d’importantes sommes dans des sources de production renouvelables et sans carbone. Nous avons investi dans le réseau intelligent et dans des programmes axés sur les clients comme Éconergie NB. Nous avons réussi cet exploit en maintenant des tarifs bas et stables tout en minimisant les augmentations de tarifs au cours des huit dernières années (un peu plus d’un [1] pour cent en moyenne). Nous avons également maintenu un parc de production diversifié pour assurer une alimentation fiable en électricité à nos clients.
Nous avons pris ces mesures pour bâtir un réseau électrique durable pour les Néo-Brunswickois et pour réduire leurs factures d'électricité en les encourageant à consommer l’électricité de manière efficace.
Voici les principales mesures que nous avons prises pour « décarboniser » le réseau électrique du Nouveau-Brunswick :
- Ajout de 311 mégawatts d’énergie éolienne sur le réseau du Nouveau-Brunswick en 2007, ce qui représente une réduction de 600 000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre par année.
- Mise hors service de la centrale alimentée au charbon de Grand Lac en 2010, ce qui représente une réduction de 400 000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre par année.
- Mise hors service de la centrale alimentée aux combustibles fossiles de Dalhousie en 2012, ce qui représente une réduction de 1 900 000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre par année.
- Remise à neuf du premier réacteur nucléaire CANDU-6 au monde en 2012, pour une réduction continue de 4 000 000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre par année.
- Émission de demandes d’expression d'intérêt pour des projets communautaires d’énergie éolienne en 2017, pour une réduction prévue de 200 000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre par année.
Nous avons également mené à bien de nombreuses consultations publiques et examiné le Projet d'atteinte de durée de vie utile de la centrale de Mactaquac. Si nous allons de l’avant avec ce projet, cela nous permettra de réaliser une réduction continue de 1 300 000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre par année.
Au nom de nos clients, nous travaillons fort pour développer le réseau intelligent de demain dans le cadre de notre programme Éconergie NB. D'ici 2042, il est prévu que ce programme se traduira par une réduction de 1 100 000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre par année.
Cela représente 9,5 millions de tonnes d'émissions de gaz à effet de serre par année, soit l'équivalent de 2,5 millions de voitures.
Nous effectuons également des recherches sur des combustibles de remplacement pour la production d'électricité. Nous avons conclu un partenariat avec une entreprise innovante qui développe l'utilisation de l'hydrogène, un combustible abondant et sans émission à gaz à effet de serre qui pourrait révolutionner le secteur de l'énergie.
Il convient également de noter nos efforts pour développer l’énergie nucléaire, un autre type de production d’électricité sans émission de gaz à effet de serre, en effectuant des recherches sur les petits réacteurs modulaires. Grâce à nos efforts, le Nouveau-Brunswick deviendra un centre d’excellence mondial en matière de recherche, de développement et de démonstration de la prochaine génération d’énergie nucléaire sûre et efficace.
Nous avons réalisé d’importants progrès. Notre équipe d’Énergie NB sait que nous avons encore beaucoup de travail à faire pour réduire davantage notre empreinte carbone. Au nom de nos clients, nous nous engageons à réaliser de nouvelles réductions en émission de carbone pour les générations futures grâce à une approche économiquement durable.
Le président-directeur général d’Énergie NB, Gaëtan Thomas.
Renforcer le pouvoir d'action des femmes dans des rôles non traditionnels
mars 8 2019, 08:41
Nous célébrons aujourd’hui la Journée internationale de la femme, une journée qui célèbre les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes, tout en lançant un appel à l’action pour accélérer l’équilibre entre les genres. Le thème de cette année est l’établissement d’un monde équilibré entre les genres. La chef de la centrale de Coleson Cove, Kate LeBlanc, estime que l’établissement d'un équilibre entre les genres sur le lieu de travail commence en soutenant les femmes dans tous les domaines.
Originaire de Fredericton, Kate est titulaire d'un diplôme en génie chimique de l'Université du Nouveau-Brunswick. Elle a obtenu son diplôme d'ingénieur en travaillant chez Énergie NB, où elle travaille depuis plus de 28 ans. Sa carrière a débuté à la centrale de Chatham, où elle travaillait sous contrat sur des projets de recherche. En 1990, elle a été embauchée pour travailler avec l’équipe des Services techniques d’Énergie NB à Fredericton. Elle a été transférée deux ans plus tard à la centrale de Belledune pour se joindre à l’équipe de mise en service. Elle a ensuite rejoint le service d’Exploitation, puis l’équipe des Services techniques, principalement aux centrales de Belledune et de Dalhousie. En 2001, elle a accepté le poste de surveillante de la chimie et de l'environnement à la centrale de Coleson Cove, puis le poste de surintendante du service d’Entretien en 2015. Voilà deux ans, elle a accepté le poste de chef de centrale.
« En tant que chef de centrale, j’examine l’état de la centrale chaque jour pour m’assurer qu’il n’y a pas de problèmes, que la centrale est fiable et qu’elle fonctionne bien. Je participe à des réunions, gère le budget, travaille sur des objectifs à long terme et sur le développement de projets », explique Kate.
Ce qu’elle aime le plus dans son travail, c'est la diversité. « De la finance à l'aide aux employés, mon travail est très diversifié. Une de mes tâches préférées est de faire le tour de la centrale et de parler aux gens formidables avec qui je travaille », déclare Kate.
Kate explique qu'Énergie NB l’a toujours soutenu et lui a permis d’occuper divers rôles au sein de l'entreprise. Elle souhaite que toutes les femmes aient les occasions qu'elle a eues et croit en l'importance de soutenir les femmes dans tous les rôles non traditionnels, y compris des carrières dans les domaines de la science, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM). « L’équilibre entre les genres sur le lieu de travail est essentiel pour aider les entreprises à prospérer. C’est formidable qu’Énergie NB continue d’embaucher un nombre croissant de femmes ingénieurs, entrepreneurs, exploitants, techniciennes en chimie, préposées à l’entretien des structures et mécaniciennes dans l’ensemble de la société », déclare Kate.
« Les femmes ont beaucoup à apporter à STEM et à tous les domaines non traditionnels. Je suis heureuse de partager mon récit dans l’espoir d’encourager les jeunes femmes à défendre leurs intérêts et de leur montrer qu’elles peuvent faire tout ce qu’elles veulent.»
Énergie NB offre un stage en cybersécurité à un diplômé du secondaire
février 12 2019, 10:44
À l’ère numérique, l’importance de la cybersécurité est à son plus haut niveau. Les entreprises doivent constamment s'adapter à l'évolution des technologies afin de se protéger contre les cybermenaces. Pour cette raison, les experts en cybersécurité sont de plus en plus sollicités.
Des études montrent qu’à l’échelle mondiale, il y aura une pénurie d’environ trois millions d’experts en cybersécurité d’ici 2021. Selon l’Association des professionnels de la vérification et du contrôle des systèmes d'information (ISACA), il faudra plus de 15 000 nouveaux experts en cybersécurité au Canada d’ici 2023.
En réponse à la demande croissante, Énergie NB a pris l’initiative de créer un programme de stages en cybersécurité à l'intention des récents diplômés du secondaire intéressés par le domaine de la technologie numérique. Le programme de stages a pour objectif de susciter l'intérêt et l'expertise en matière de cybersécurité au Nouveau-Brunswick, tout en offrant aux stagiaires une formation et une expérience de travail enrichissante.
En juin 2018, Énergie NB a accueilli son premier stagiaire en cybersécurité, Paul Rosal. Après avoir suivi une formation sur les bases de la cybersécurité, Paul a commencé à travailler avec l’équipe de cybersécurité d’Énergie NB.
« C’est une expérience exceptionnelle », a déclaré Rosal. « Apprendre les bases de la cybersécurité dans un milieu de travail rempli de travailleurs extrêmement expérimentés semble surréaliste. Participer aux discussions et aux projets d’équipe vous donne l’impression que vous avez la parole et une responsabilité vis-à-vis de l’équipe pour laquelle vous travaillez », at-il ajouté.
Énergie NB est l’une des rares entreprises de services publics à offrir ce type de programme. Jamie Rees, responsable de la sécurité de l’information d’Énergie NB, a eu l’idée de lancer le programme. Rees a reconnu l'intérêt d'intéresser de plus en plus de jeunes à la cybersécurité alors que les possibilités dans ce domaine ne cessent d'augmenter.
« Il y en a beaucoup à apprendre alors qu'Énergie NB continue à numériser et à moderniser le réseau électrique », a déclaré Rees. « Paul a commencé son stage par une formation auprès des professionnels de Knowledge Park dans le cadre du partenariat entre Énergie NB et Siemens. Il participe aux réunions pour faire connaissance avec les gens et se familiariser avec la culture d'entreprise. Il travaille sur des projets indépendants et voit de première main comment les décisions de conception de la sécurité sont prises et quels sont les éléments autres que la sécurité absolue qui entrent en jeu.»
Le renforcement des compétences dans le domaine de la cybersécurité est très important dans le secteur des services publics, car la technologie continue d’évoluer, ce qui signifie que la gestion de la cybersécurité doit également évoluer et s'adapter.
« Accepter ce stage au lieu d'aller directement à l'université après le secondaire a été une décision importante, mais ce n'est pas tous les jours qu'un diplômé de 17 ans a la possibilité de travailler pour une grande entreprise hautement respectée », a déclaré Rosal. « Je crois que les étudiants qui obtiennent leur diplôme d'études secondaires et souhaitent intégrer le monde de la technologie numérique devraient considérer ce stage comme un moyen d’études postsecondaires et d’expérience professionnelle, car il leur donne vraiment le meilleur des deux.